Qu’est-ce que l’e-Fuel, le carburant vert qui révolutionne le monde de l’automobile ? Découvrez comment cette nouvelle forme d’énergie plus respectueuse de l’environnement va façonner notre manière de conduire ! Comprendre le principe de l’e-Fuel et ses bénéfices pour la protection de l’environnement et les performances automobiles, voilà ce que vous apprendrez dans cet article !
En Allemagne, le “e-fuel” est considéré comme une alternative possible à la fin de la commercialisation des voitures thermiques prévue d’ici 2035. Cette initiative vise à supprimer les moteurs essence, mais à continuer d’alimenter les modèles thermiques. Appelés e-fuels ou électro-carburants, il s’agit d’hydrocarbures qui sont produits à partir d’électricité et d’une combinaison d’eau (H2O) et de dioxyde de carbone (CO2). Ces hydrocarbures peuvent ensuite être fractionnés pour produire différents types de carburants, tels que l’essence, le gazole et le kérosène. Avec cette possibilité, l’Allemagne et d’autres pays espèrent préserver l’utilisation des moteurs thermiques au-delà de 2035 tout en ayant un impact carbone quasi nul.
Alors que Porsche vient d’inaugurer son premier site de production de e-fuel au Chili, le secteur fait ses premiers pas vers le développement d’une industrie à grande échelle. Avec un bilan carbone réduit à 90% et la possibilité d’alimenter le secteur maritime et aérien sans retouches aux moteurs thermiques actuels, les avantages sont nombreux. Malgré le prix encore élevé, le e-fuel peut être produit à partir d’une électricité propre, alimentée notamment par le nucléaire et les énergies renouvelables. Mais surtout, il nous offre un moyen pratique de recycler notre propre pollution, en captant le CO2 provenant à la fois des usines et de l’atmosphère. Avec autant de promesses, le potentiel du e-fuel devrait nous amener vers un avenir durable.
La lutte pour le contrôle de l’avenir des transports automobiles est en cours et le puissant lobby de l’alliance e-fuel vient de réussir à modifier l’accord européen pour maintenir les moteurs thermiques jusqu’en 2035. Associant plusieurs constructeurs automobiles et groupes pétroliers, cette alliance a réussi à convaincre plusieurs gouvernements de l’intérêt des carburants synthétiques. Les constructeurs trimballent également leurs propres ambitions pour leurs véhicules de luxe, où la Porsche 911, la Bentley et l’Aston Martin sont les enjeux qui incitent en particulier le nouveau patron de Volkswagen à privilégier le carburant synthétique. Les discussions avec la commission européenne et les parlementaires sont en cours pour convaincre l’Europe de convaincre la production et la consommation des e-fuels, ce qui pourrait conduire à une nouvelle date butoir de 2036 – une année de plus que prévu lors de l’amendement « Ferrari » » adopté en 2022. »